Le sujet qui fâche? Un peu, beaucoup....pas du tout?

 Eh oui, je suis déjà de retour. Les idées foisonnent et j'ai trop hâte de les mettre en paroles.

Un sujet qui fâche oui parce que vu et revu, asséné,  imposé, qui fait écho à l'insécurité profonde que provoque la crise sanitaire, la difficulté de planifier notre vie, et pour certains, le sentiment d'avoir perdu notre liberté.



Je ne vais donc pas y ajouter une couche, ce serait faire preuve de mauvaise foi.

Vu mon âge et étant donné que je suis entourée de personnes à risque, je maintiens la distanciation de mise et je respecte le port du masque dans les endroits publics. 

Ce qui me dérange le plus, c'est de ne pas pouvoir prendre les personnes qui me sont proches dans les bras. Et j'ai peur que dans le futur, l'humain perdra en chaleur humaine et en sociabilité.

Mais bon, on est tous dans le même bain, et il faut faire avec.

Alors voilà, je voudrais dire ici ce que le confinement m'a enseigné. Tout n'est pas aussi noir qu'il ne paraît.

-tout d'abord, j'ignore s'il existe un lien de cause à effet, mais je remarque que la météo nous a plutôt gâtés (du moins dans ma région). Un beau printemps, un été pas trop chaud, un automne lumineux et un hiver avec un petit épisode de gel. Je me rappellerai toujours la bonne odeur de mes lilas juin dernier, et les rendez-vous avec les canards et autres aquatiques avec ma petite-fille.

-j'ai appris à utiliser de nouvelles applications informatiques (zoom) pour parler avec mes amis et continuer mes ateliers créatifs

-la méditation et la sophro en ligne apportent le même bien-être qu'en présentiel.

-je savoure à nouveau le plaisir de la lecture, la joie d'écouter de la musique après avoir fait un tri dans mes bibliothèques et fichiers (livres, cd, ipod). J'en ai profité pour renouveler mon stock

-j'ai fait la connaissance de personnes très intéressantes, en virtuel. Je vais d'ailleurs mettre les liens vers leur chaîne, blog ou autre site.

-je savoure l'instant présent, les moments passés avec ma petite-fille, la peinture avec les doigts, les chansons d'enfant et le premier contact avec un ukulélé. 

Je dis merci (j'oublie parfois, mais pas grave) pour tout ce que j'ai et non pour ce que j'ai perdu. Tiens une idée me vient : et si ce que je n'ai plus, me permet de faire de la place pour vivre de nouvelles choses? (je repense à mes bibliothèques, toujours bien fournies). A 61 ans, c'est intéressant. 

Voilà le fruit de mes pensées vagabondes en cette belle après-midi qui annonce déjà le printemps.



Commentaires

  1. Et ce n'est pas tout, tu as réappris à jouer au piano après une longue interruption, tu découvres de très belles BD adulte
    Alors les restrictions sanitaires sont-elles une privation de liberté ou une ouverture vers la liberté ? A nous de choisir

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  2. Exactement. La vie, c'est une succession d'événements graves, tristes ou joyeux et parfois, ça stagne. Mais nous avons toujours le choix de nous positionner et de choisir ce que nous en faisons. Je reconnais que ça peut prendre du temps, mais ce qui est important viendra nous toucher quand nous sommes prêts à l'accueillir (oui, je suis inspirée aujourd'hui).

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